Si vous connaissez des gens qui souffrent de diabète, hypertension artérielle ou ostéoporose, qui s’ennuient ou qui luttent contre une grave maladie, faites-leur découvrir le golf. C’est une activité saine qui, si elle ne guérit pas tout, fait beaucoup de bien.
Une récente étude, qui a comparé les chiffres de la fédération de golf suédoise avec ceux du ministère de la santé dit en substance que :
«Les golfeurs vivent en moyenne 5 ans de plus que les non golfeurs.»
Mais, comment est-ce possible ? Est-ce que ça marche aussi pour les non suédois ? Et que faut-il faire ? Nous on veut bien vivre 5 ans de plus, donnez-nous le truc. La réponse tient en peu de mots : activité physique, challenge et but, convivialité, tout ce qui donne à l’homme des moyens et des raisons de vivre est contenu dans le golf.
Mais, dans certains domaines, on peut donner un petit coup de pouce à notre sport favori si on veut vivre plus longtemps et en meilleure santé.
Marchez.
L’informatique et ses ordinateurs, le web compris, sont en train de changer très profondément notre société. Le phénomène est encore plus grave chez nos jeunes qui n’ont rien connu d’autre. à la maison, j’ai coutume de dire de notre ado qu’il use beaucoup plus ses fonds de culotte que ses semelles. Sa personne se résume à un cerveau (heureusement qu’il en a un) immature et à une gigantesque carcasse sans forme qui a poussé trop vite. Carcasse qui ne sert à rien d’autre qu’à se traîner jusqu’au frigo, ouvrir la porte, prendre un pot de rillettes, un paquet de pain de mie et retourner occuper à elle seule le canapé du salon. La seule partie de son physique qui soit encore active est le pouce pour les sms du smart phone, les jeux sur la tablette et la télécommande du téléviseur. Parfois les trois en même temps. Alors, vous pensez bien que lorsqu’il doit se déplacer, les jambes mal habituées à l’effort soulèvent à peine ses pieds. Au même âge que lui la plupart des parents et grands-parents que nous sommes jouaient au foot avec les copains dans la rue le soir après l’école, le jeudi toute la journée et le week-end aussi. Nos mères étaient obligées de crier à la fenêtre pour nous faire rentrer. Le cœur, en particulier et le corps en général, de nos ados n’a aucune possibilité de s’exercer. Et bien, c’est la même chose pour les adultes. Car eux aussi se sont mis à internet, à la télévision et pire encore, à la voiture. On ne marche plus. Si nos jeunes sont avachis à longueur de journée, ils ont peut-être encore une chance d’évoluer, mais qu’en est-il de nous autres les plus âgés. En activité, nous passons des heures assis derrière nos ordinateurs, à la retraite, c’est la TV. Plus grave, le moindre de nos déplacements est motorisé. Il n’y a rien d’étonnant à ce que les golfeurs assidus (qui ne jouent pas en voiturette) vivent plus longtemps. Mais il n’y a pas que cet aspect qui compte. Le fait de marcher 18 trous provoque des impacts, pas des chocs violents, mais des impacts fréquents sur votre ossature. D’après une autre étude, suisse celle-ci, ces impacts sont nécessaires à la bonne santé de votre squelette. Ils améliorent la densité osseuse, aident à acquérir de la masse osseuse. Il existe même une machine qui reproduit ce genre d’impacts utilisée dans le traitement de l’ostéoporose.
Un programme d’exercices quotidiens.
Les exemples, chez les golfeurs comme dans d’autres domaines ne manquent pas. Les personnes âgées les plus dynamiques et les plus heureuses sont celles qui sont en bonne santé. Lapalissade direz-vous. Certes. Mais il n’empêche qu’il faut le répéter pour que tout le monde y croie et s’y mette. Un programme avec des exercices de tonicité et de souplesse pratiqués quotidiennement ne serait-ce que quelques minutes est fort approprié. C’est peut-être un peu difficile au début mais, passés les premiers jours, on l’apprécie et il devient nécessaire et indispensable à notre équilibre. Notre corps est un instrument, une machine qu’il faut entretenir. Vous souvenez-vous de cette photo, parue voici deux ou trois ans, d’Arnold Palmer en train de toucher le plafond d’un club-house avec son pied qu’il avait lancé vers le haut en sautant. L’homme a aujourd’hui 84 ans et il est encore d’une étonnante souplesse grâce à ses exercices quotidiens.
Manger sain et raisonnablement.
Des lasagnes à la viande de cheval ? Des nuggets de poulet avec seulement 30 % de gallinacée, le tout bourré de sel pour donner du goût et de graisse pour remplacer le poids de la qualité inexistante. Nous pourrions écrire un livre sur la « Malbouffe » et il y a vraiment de quoi s’inquiéter. Revenons à notre ado. Si nous le laissons livré à lui-même pour se nourrir, croyez-vous qu’il ira naturellement vers la barquette industrielle à réchauffer au micro-onde ou vers les légumes verts à éplucher, cuire et accommoder. Ne nous leurrons pas, tout au mieux il fera bouillir de l’eau pour se faire cuire quelques pâtes. Son ennemi à lui, c’est la flemme. Mais nous autres adultes matures et responsables, sommes-nous vraiment obligés d’attendre la première alerte au cholestérol et à l’hypertension pour réagir ? Les esprits chagrins diront qu’ils n’ont pas le temps et que de toute façon, on ne trouve plus de produits sains sauf peut-être le bio. Et encore, on a des doutes. C’est étonnant de voir à quel point on exprime plus facilement des doutes sur la qualité du bio que sur celle des barquettes de malbouffe achetées en supermarché. On critique le prix aussi. Il est vrai que les bons aliments ont un prix mais il y a prix et prix. Celui que va payer cette ménagère dans un super marché en achetant 6 bâtonnets glacés bourrés de colorants et de sucre dans une sous-marque.